Author(s) Pierre PichardDate 2013-10-28/2013-10-28Commentaire
A l'exception de 8 pièces de Nakhon Pathom et d'une de Bangkok, toutes les planches illustrent des sculptures conservées dans les musées ou les collections d'Europe, en Allemagne surtout (Hambourg, Cologne, Leipzig, Berlin) mais aussi à Lisbonne, Paris, La Haye ou Leyde. Et les têtes de Bouddha occupent à elles seules 41 planches sur 70. C'est dire que le texte, très ambitieux dans sa tentative d'exposer les caractéristiques, la chronologie et l'évolution de la sculpture siamoise et de dévoiler les influences extérieures qu'elle a subie, ne peut s'appuyer que sur un corpus restreint et bien partiel.
La majorité des pièces illustrées provient de Hambourg (Musée des Arts et Métiers et collections particulières). Compte tenu de l'intensité des bombardements de cette ville au cours de la seconde guerre mondiale, on peut se demander si ces photographies ne sont pas les derniers témoins d'?uvres aujourd'hui disparues (ce que pourraient nous dire nos collègues allemands).