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82 13ans Acrusi. nu rsontsun TOTËMIQIIE

unmàmoiirc long et confus ', de simplifier la terminologie de
l’his ire des religions. Il ne s'est fondé, pour sa théorie 56m5»
raie, que sur les publications de Prcuss, de Vierlrandt, de Wundt
et de Fnohenius; et pour les faits, que sur les monographies
de Bastian, de Pechuel-Lœsche ct de Tcssman ' consacrées aux
populations du Loango et du Caineroun méridional ; comme si
les croyances des Bafiote, des Fang, etc” au surplus étudiées
par Miss Kingsley,_ Denuett, Trilles et Feutres, pouvaient valoir
comme faits primitifs. Kurutz ne s'est même pas demande jus-
qu’à quel point‘ ces populations de l'Afrique Équatoriale, ou
celles le l'Afrique Occidentale superficiellement visitées par
Frobcnius, se trouvaient, à. un stade, soit de développement
très avance par suite de leur contact séculaire avec des Euro-
péens, soit de dégénérescence.
C'est chez elles qu’il a découvert, déjà constituée ‘en corps
de doctrine, cette idée que les qualités des êtres et des choses
‘sont transmissibles par contact direct ou indirect, ou à dis-
tance, et ceci sous forme düÿntanalions. ll généralise cette con-
eeption, démontre aisément que les termes de fétiche et de
fétichisme doivent être éliminés de notre vocabulaire, puis
conseille de supprimer aussi les termes de talisman, d’amu—
lette, de préanimisma, de dynamisme mugico-religieux, de
magie et de croyance a l'aine corporelle Kœrpersceleziglaztbn’.
ll nomme émanisme, mot qui remplacerait tous ces termes,
u la doctrine des émanations, tant matérielles que psychiques
et. morales », doctrine qui serait à la base de tous les phéno-
mènes magico-religieux‘.

i llichnrd Karutz, Der Entanisniur, ein Vorsclttny m etliuolagixclieit Tenni-
nntegic, Zeitschritt iiir Ethnologie, t. XLV, ma, p, 545-011.

2. PcchueLLonseho, Vetlultuurle oan Loange, m1; 'l'cssnionn, bic Paru/me,
1913. Je crois inutile de cilor ID titre des nombreux ouvrages de l7rohunius, qui
sont i proprement parler du charlatanisme scientifique.

a. C'est une expression de Wundt, qui distingue dlus sa théorie de i-uuirnisiuo:
1' une Itmulihre l0 quitter le corps; 2' une fume liée ilidissnluhlcxucxit au corps ;
celleœi se présenterait sous deux formes, Ante corporelle ou du corps entier et
unir d'organe. iyou la formation de termes composés qui, de l'avis de tous les
cthnugrnphes, ont plus complique la question qu'ils ne ront éclaircie : Keer-
ptneeta, Scelcitsto/f, Ssslsnkraft, elc.

i. Karutz, Emanismns, p. m, 55x, etc. on remarquera ‘que, par suite de sa