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L'un acrunt nu PROBLÈME TOTÉKIQUK 83

Seule nous intéresse ici la répercussion de cette attitude

a, dit l'auteur, confondu sous le nom de totémisme un très
grand nombre de phénomènes qui n'ont rien à voir avec le tote-
misme vrai. Celui-ci ne devrait être reconnu comme tel que lors-
quïntervient la notion que les animaux sont les ancêtres tics
humains. Partout où manque cette notion, on en rencontre une
autre, qui est préoisement celle de Pémanisme, gÿest-à-dire la

croyance à la transmissibilite des propriétés de toutes choses
'_ par le moyen de leurs émanations... Ainsi {expliquent notam-

_- et des plantes... En tous cas les Primitifs possèdent déjà des
connaissances pratiques et des conceptions emanistes alors
qu’ils se trouvent a des degrés de civilisation qui sont bien
y antérieurs au système compliqué du totemisme... C'est même
_ dans Fémanisme que se trouvent probablement les sources de
ce système; ct peut-être s'est-il constitué primitivement sur la
base de l'idée de métamorphose par émations‘. n

Plus loin Karutz montre que Yémanation donne la formule
du c/luringa‘ ; l'analyse des faits recueillis par Strehlow lui
'_ permet de développer ce point de vue et de voir dans le c/lu-
' rinya une sorte a däzccumulateur Æelectricite n ou mieux u un

dacumantatiun uniquement allamando. Karutx ignore que Grawley a cunaacrs un
volume entier, ru. Myrlic flou, i903, a une tlitoria générale du conluat; qua
y j'ai ma‘ même élabore una lhéorie aptolalu du Contact dans les rilzs funéraires
Tabou e Tolémisnle i Alzldag. puis distingué parmi les rital la olnssn des rite.
oonlegionnislcstLas [litanie Partage; ut qumu surplus a. Weslermarck dans
un a. ele mie relu/avance of l"Ar, Anthr. Essays prcsonted to E. a. rylur,
mol, p. sut-mm dans son grand ouvrage sur les idÀes morales Tllo origin
and Develaplncnt o] moral ldeu, i voL, Macmillen, tans, cl‘. lnd . t. il, s. v.
Trallsfsrcuce u eluaam la théorie générale des émanations a distance avec une
rlchasse edm lble de preuves documentaires. -

l/émsnisma de ‘Karutz qui serait mieux nqmmt élllnnntiannixms, n'a donc
rien de nouveau pour les tuturicianr des rol’ ions primitives; c'est simplement
la théorie du contact dimt ou l distance dont Pexistenee est racunnua, mais
dont la valeur comme explication gtnera at unique des iaita mugico-roligieux
ait inadmissible.

l. Knrull, Elnnnismnî, p, 5'16.

.2. Cette demonatration a aie l'aile dbjA dans Myllles et Légende: d'auto-lie,
, chapitre vlll de l'introduction; cl‘. encore p. m.