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Ankave
Baruya
Oksapmin
Huli
Maring
Hewa
Ankave
Les
Ankave
appartiennent à l’ensemble des groupes appelés anga ; au nombre d’environ 1 300, ils vivent dans trois vallées (Mbwei, Ankave-Swanson, New Year Creek) de moyenne altitude (entre 800 et 1 200 mètres) situées à la frontière des provinces de Morobe, Eastern Highlands et Gulf. Ils ont été contactés pour la première fois en 1938 mais sont restés isolés pendant de longues décennies. Depuis le début de l’année 2011, une piste d’aviation est opérationnelle et un projet d’installation d’un poste d’infirmier et d’une école est en cours de réalisation.
Les Ankave sont des horticulteurs (taro, patate douce, banane) et des éleveurs de porcs. Ils cultivent aussi deux arbres saisonniers, le pandanus rouge et le Pangium edule, dont la préparation les oblige à s’installer pendant plusieurs semaines dans des portions plus basses de leur territoire. C’est dans ces mêmes zones que poussent les Ficus dont ils prélèvent l’écorce pour en faire des capes et des nattes qu’ils vendent aux groupes voisins. La chasse est une activité presque entièrement réservée aux événements rituels (dons faits à différentes étapes du cycle de la vie) et la cueillette une activité pratiquée régulièrement mais qui ne compte guère dans la diète.
La population est regroupée en une dizaine de clans patrilinéaires et les mariages se font par versement d’une compensation matrimoniale et de dons de viande de porc et de gibier réguliers et fréquents, en particulier dans les premières années du mariage. Les parents maternels jouent un rôle très important dans la vie des Ankave : ils sont garants de leur bonne santé mais leurs pouvoirs de vie peuvent se transformer en pouvoirs de maladie et de mort envers leur neveux et nièces s’ils sont insatisfaits des dons qui leur sont dus.
Les principaux rituels ankave sont, d’une part, les initiations masculines qui comprennent deux phases collectives et une organisée au moment de la naissance du premier enfant d’un homme et, d’autre part, les rites de clôture de deuil qui, organisés plusieurs années après un décès, visent à éloigner à jamais les esprits des défunts, potentiellement dangereux pour les vivants.
Pierre Lemonnier travaille chez les Ankave de la vallée de la Mbwei depuis 1982 et Pascale Bonnemère depuis 1987.
Collection 9
: Archives de chercheurs: Pascale Bonnemère et Pierre Lemonnier, Anga Ankave (Papouasie Nouvelle-Guinée).
Photographies et notes prises en Papouasie Nouvelle Guinée par Pascale Bonnemère et Pierre Lemonnier auprès des Ankave. Les Ankave appartiennent à l'ensemble des groupes appelés anga ; au nombre d'environ 1 300, ils vivent dans trois vallées (Mbwei, Ankave-Swanson, New Year Creek) de moyenne altitude (entre 800 et 1 200 mètres) situées à la frontière des provinces de Morobe, Eastern Highlands et Gulf. Ils ont été contactés pour la première fois en 1938 mais sont restés isolés pendant de longues décennies.
Collection 25
: Archives de chercheurs: Anick Coudart.
Photographies de paniers, Papouasie Nouvelle-Guinée, Culture matérielle
Baruya
Les
Baruya
habitent deux vallées (Wonenara et Marawaka) de la province des Eastern Highlands de Papouasie Nouvelle-Guinée, dans le massif de la Krakte Range, à des altitudes situées entre 1 500 et 3 000 mètres. La population compte aujourd’hui 3 000 personnes environ.
Après leur découverte, en 1951, ils furent progressivement contrôlés par l’administration australienne, qui ouvrit un poste de patrouille à la station de Wonenara en 1961. En 1963, des missionnaires, luthériens, s’installèrent et une école fut construite. Aujourd’hui, cinq Églises, dont trois évangéliques, se partagent le territoire.
Les Baruya, qui appartiennent à un ensemble de sociétés appelées Anga, constituent une tribu acéphale composée de clans patrilinéaires. La résidence est le plus souvent patrilocale et les mariages se font par échange direct de femmes, parfois différé à la génération suivante (mariage avec la fille de la sœur du père).
L’économie traditionnelle de cette société repose essentiellement sur l’horticulture sur brûlis (patate douce, taro) et l’élevage de cochons ainsi que, dans une moindre mesure, la chasse, la cueillette et, dans le passé, la production de sel végétal destiné à être échangé avec des biens produits par les tribus voisines.
La principale hiérarchie est celle qui organise les relations entre les sexes. Les garçons subissent de longues initations masculines : soustraits au monde féminin vers l’âge de 10 ans et résidant dans une maison des hommes jusqu’à leur mariage, vers l’âge de 20 ans, ils passent par quatre stades d’initiation à des savoirs et à des pratiques tenues secrètes. Les filles sont, quant à elles, initiées au moment de leur puberté lors d’un rite d’où les hommes sont exclus.
Il existe aussi entre les hommes baruya une hiérarchie au sein de laquelle se distinguent des « Grands Hommes » (Godelier 1982), qui sont des maîtres des initiations, des grands guerriers, des chamanes et des chasseurs de casoar. Ils ne disposent pas d’un pouvoir permanent sur les autres hommes.
Outre Maurice Godelier, arrivé chez les Baruya en 1967, plusieurs ethnologues ont séjourné chez les Baruya de la vallée de Wonenara : Jean-Luc Lory, Pierre Lemonnier, Pascale Bonnemère. Ces deux derniers continuent aujourd’hui à documenter les changements vécus par les habitants. Une archéologue spécialiste de l’habitat du néolithique, Anick Coudart, y a également mené des travaux d’ethno-archéologie dans les années 1980.
Les initiations masculines des Baruya de la vallée de Wonenara ont fait l’objet de documents filmiques exceptionnels, en 1969 et en 1979.
Collection 8
: Archives de chercheurs: Maurice Godelier, Carnets de Terrains chez les Baruya de Papouasie Nouvelle-Guinée.
Numérisation des carnets de terrain, des dessins de jardins et notes diverses de Maurice Godelier, chez les Baruya de Papuasie Nouvelle-Guinée. Les Baruya habitent deux vallées (Wonenara et Marawaka) de la province des Eastern Highlands de Papouasie Nouvelle-Guinée, dans le massif de la Krakte Range, à des altitudes situées entre 1 500 et 3 000 mètres. La population compte aujourd?hui 3 000 personnes environ.
Collection 15
: Archives de chercheurs: Maurice Godelier, Généalogies chez les Baruya (Papouasie Nouvelle-Guinée).
Fiches généalogiques recueillies par Maurice Godelier chez les Baruya, Papouasie Nouvelle-Guinée
Collection 35
: Joy and Dick Lloyd among the Baruya, PNG.
Photographies prises chez les Baruya, Papouasie Nouvelle-Guinée.
Collection 14
: Archives de chercheurs: Pierre Lemonnier, photographies (négatifs) chez les Baruya (Papouasie Nouvelle-Guinée).
Négatifs de photographies prises par Pierre Lemonnier en Papouasie Nouvelle Guinée
Collection 12
: Archives de chercheurs: Pascale Bonnemère et Pierre Lemonnier chez les Baruya (Papouasie Nouvelle-Guinée).
Photographs among the Baruya of Papua New Guinea. / Photographies parmis les Baruya de Papouasie Nouvelle-Guinée Les Baruya habitent deux vallées (Wonenara et Marawaka) de la province des Eastern Highlands de Papouasie Nouvelle-Guinée, dans le massif de la Krakte Range, à des altitudes situées entre 1 500 et 3 000 mètres. La population compte aujourd?hui 3 000 personnes environ.
Collection 40
: Archives de chercheurs: Pascale Bonnemère.
Ankave genealogies
Collection 85
: Allison Jablonko : Baruya of Papua New Guinea.
Oksapmin
Collection 7
: Archives de chercheurs: Lorenzo Brutti, photographies chez les Oksapmin de Papouasie Nouvelle-Guinée.
Nombreuses photographies classées par sujet des sociétés Oksapmin, Hewa et Huli, et des régions du Haut et Moyen Sepik, Papouasie Nouvelle-Guinée, 1995 à 2000
Collection 17
: Archives de chercheurs: Lorenzo Brutti Carnets de Terrain (Papouasie Nouvelle-Guinée).
Carnets de Terrain, Papouasie Nouvelle Guinée, Oksapmin
Collection 36
: Enregistrements sonores chez les Oksapmin.
Enregistrements sonores d'entretiens etc. en Papouasie Nouvelle-Guinée chez les Oksapmin
Collection 30
: Films Nouvelle-Guinée chez les Liawep et les Oksapmin.
Rush de films sur la Nouvelle-Guinée, 1995 à 2000, chez les Liawep et les Oksapmin
Huli
Collection 7
: Archives de chercheurs: Lorenzo Brutti, photographies chez les Oksapmin de Papouasie Nouvelle-Guinée.
Nombreuses photographies classées par sujet des sociétés Oksapmin, Hewa et Huli, et des régions du Haut et Moyen Sepik, Papouasie Nouvelle-Guinée, 1995 à 2000
Maring
Collection 44
: Allison Jablonko: Maring of Papua New Guinea.
242 Rolls of B&W photographs and 103 rolls of color slides taken by Allison and Marek Jablonko in the Simbai Valley in 1963 - 1964, with the original descriptions typed up in the field.
Hewa
Collection 7
: Archives de chercheurs: Lorenzo Brutti, photographies chez les Oksapmin de Papouasie Nouvelle-Guinée.
Nombreuses photographies classées par sujet des sociétés Oksapmin, Hewa et Huli, et des régions du Haut et Moyen Sepik, Papouasie Nouvelle-Guinée, 1995 à 2000
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