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LE MÉLANÉSIEN. 27
que celle qui fait descendre 1’humanité des hauts pla-,.
teaux de l’Asie centrale, et elle a le mérite d'expli-
quer Pinfériorité de la race australienne que son iso-
lement au milieu des mers a maintenue stationnaire,
tandis que toutes les autres se développaient et pros- '
péraient, grâce aux croisements et à la sélection na-
turelle qui en résultait, car les quatre grands conti-
nents ont toujours conservé des communications
réciproques soit par les terres, soit par les glaces.
C'est ainsi que le Maori ou Polynésien, qui est
_ évidemment de même ORIGINE que l’Australien, adû
s'élever, parlafflux d’un sang nouveau, jusqu'au
type d'où il le domine aujourd’hui. i
«m; r, «,
28 LES NOUVELLES-HÉBRIDES.
II. — Le Polynésien ou Maori.
Les Maoris sont des nègres vigoureux, intelligents
et énergiques, qu’on rencontre en Nouvellc-Zélande,
aux Loyalty, aux Samoa,àTonga,a Fidji, aux Sand-
wich, aux Iles de la Société ou Taîti et même quel-
que peu en Calédonie. Quelle greffe a pu améliorer
ainsi la souche primitive?
On a cru d’abord à un croisement avec la race
malaise. Mais, avant tout examen, cette ORIGINE est
peu vraisemblable; car si les Malais avaient colonisé
ces îles susdites, qui sont toutes situées dans le sud
et dans l'est du Pacifique, on trouverait certainement
trace de leur passage en Australie ou tout au moins
dans les terres intermédiaires, en Nouvelle-Guinée,
en Nouvelle-Bretagne, aux Salomon et aux Hébrides,
ce qui n’est pas. De plus, il serait singulier que le
Malais eût donné au type maori la vigueur et la force
qui lui manquent à. lui-même. 1l paraît plus plau-
sible de supposer que les Maoris proviennent d’une
fusion de la race indienne d'Amérique avec les Mé-
lanésiens.
En effet, toute Päiärégion où ils se montrent est
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