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HISTOIRE. I
Api: leur cas a été examiné par le Dart, mais rien
n'a été fait; et de là aux efforts pour rire en vue du
châtiment des assassins du capitaine Belbin à Am-
brym, de A. Walker à Pentecôte.
r: Nombre d’Anglais ont été massacrés, non seu-
lement sans que les indigènes aient-été punis; mais
encore sans que les commandants des navires de
guerre anglais leur aient fait une remontrance sè-
rieuse. ]’ai autant d’horreur que personne du sang
versé; je suis opposé à la manie guerrière dans toutes
ses manifestations publiques, d'une façon aussi déci-
dée, j’en suis sûr, que le plus déterminé des negro-
philes; mais trahir un dépôt sacré, me semble plus
criminel encore que la guerre. ' '
ct Nos vies, comme sujets anglais, tant ‘que l'in-
tervention anglaise est permise, sont sous la garde
et la protection du gouvernement anglais; par con-
séquent, alors que la nation anglaise recule devant
une juste responsabilité, précisément à l'heure où il
est nécessaire de Faffronter, elle assume une posi-
tion profondément humiliante. ' '
t: Le commodore Wilson évaluait à tant de cochons
la vie d'un sujet anglais aux Nouvelles-Hébrides.
Dans tous les cas de meurtre qu’il examinait, il finis-
sait par mettre les indigènes a Famende d’un' cer-
tainnombre de porcs. Ce mode de répression avait
été adopté. à bord de tous les navires de guerre
xouvuttns-nnnnzs. no
1 46 LES NOUVELLES-HÉBRIDES.
surla proposition du Haut-Commissaire du'Pàci—
fique.» ' ' ' '
A; qui donc doivent revenir les Nouvelles-Hé-
brides? C’est encore l’auteur anglais qui va nous
l'apprendre- v .
' «Une opinion absurde et sans fondement a pré-
valu un instant‘ en Australie dans une certaine
classe : la France aurait vu diminuer son influence
dans Yarchipel à la suite de Pèvacuation de ses‘ trou-
pes. Mais au contraire, le retrait des postes militaires
lui a donné un ascendant d'un caractère plus _dura—
ble et plus stable que les Anglais ne pourront pas
atteindre et qui est dû au nombre croissant des su-
‘jets français et à Yaugmentation du capital français
engagé dans chaque île du’ groupe.
vx Si nous en exceptons le capitaine Mac-Leod,
dont nous reparlerons plus tard et deux ou trois re-
présentants de maisons de Sydney, tous les commer-
çantsde l'archipel, s'ils ne ‘sont pas Français, opèrznt avec
V des capitaux français; leurs rapportsavec la Compa-
gnie française sont constants et les navires de guerre
de ‘cettenation sont à unvtel point la sauvegarde de
leureziistencè et de leurs biens qu’ils se considèrent
comme Français de fait et qu’ils se contentent de
sourire lorsqu’on réédite devant eux Yassertionsi
souvent‘ répétée de la prépondérance des Anglais
aux Nouvelles-Hébrides, prépondérance qui’ne se
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