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couliers donnant une huile siccative, etc, des arbresdbrncment crotons,
sieas, fougères arborescentes, dracenas, yuccas, des arbres fruitiers,
SURTOUT des bananiers, etc.
L'archipel est de formation mixte, basaltique au centre, madréporique
sur les bords. 1l présente une succession de'plateaux ayant l'aspect de
gradins, avec une brousse épaisse jusque sur le rivage et à peu près
impénétrable; les éruptions volcaniques y sont nombreuses. Le volcan
le plus remarquable, dans l'île de Tanna Yasava en néo-hébridais, a une
hauteur de l .000 métres, avec une plate-forme de 4 métros et une profon-
deur de 60 mélres jusqu'à la lave. .u pied du cône volcanique propre-
ment dit, ù G00 métres air-dessus du niveau de la mer, se trouve un petit
lac d'eau, douce, dans une situation analogue a celle du lac Vailriria ù
'l‘a'r'ti. Le volcan de 'l'anna a été acheté par la Compagnie française pour
sa solfatare, une des plus riches que l'on connaisse. A ce sujet un exemple
de la bonne foi canaque: conseillé vraisemblablement par un intéressé
qui était parvenu a lui faire croire que le soufre était de l'or sous une
forme particulière, revendu très cher par- les Français ;voulant l'acheter
a vil prix, le chef canaque aurait répondu aux réclamations faites par un
agent de la Compagnie qu'il avait c vendu le feu, mais non la terre et le
soufre a.
a le nombreux Français, dit M. Davillé, à qui nous devons tous ces
renseignements, vivent dans cet archipel lointain, dont l'avenir est inti-
mement lié a celui de nos possessions oeéaniennes. Abandonnés a leurs
propres ressources, ils ont peu a peu transformé ce pays. Ils ont fait de
ce groupe d'îles une terre vraiment française a laquelle tous ont voué
un grand attachement, et ce n'est pas sans une cruelle anxiété qu'ils
regardent vers la mère patrie. appelant de tous leurs vœux la prise de
possession léfinitive. .l'ai visité pour la première fois les Nouvelles-
llébrides en i886; les plantations françaises se trouvaient encore dans la
situation de tous les terrains auxrlébrrts «l'une colonisation. .» mon retour
dans le groupe, en mars 180:2. la visite détaillée des iles a été pour moi
une révélation. Les colons étaient beaucoup plus nombreux, des débrous-
sés considérables se voyaient de tous cotés; sur le rivage autrefois désert
séehclonnaient des magasins. des maisons; les résultats acquis sont ruer‘-
veilleux. Jusqu'à mon départ en décembre I893. dcst-ir-dire pendant présde
deux ans, j'ai suivi jour parjour les travaux des colons, le développement
des plantations, l'extension du commerce avec les [rauvs voisins. Il est
diflicile de se faire une idée de l'énergie et dc la ténacité dans l'effort des
colons néo-hébridæris; cette volonté soutenue. jamais démentie, ce moral
excellent, résistant au climat. aux déboires tant des intempéries atmo-
sphériques que des contretemps commerciaux, méritent vraiment d'être
signalés. a .
Ils méritent mieux : ceux qui depuis de longues années sont volontaire-
ment et spontanément a la peine ont droit d'être a l'honneur. Français
par l'origine, par le cœur, par les aspirations, qui plus qu'eux peut
revendiquer de faire ltægalernent par-tic de la France ?
Iharles Srxroxrr.
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cxss os curruusIAKl-zn.
Photographie du D’ Jollel.
LES NOUTELLES-HÈBRIDES r
LES JANAQIÏES.
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4 colon europeen transplantc brusquement aux Aouvelles-
Ilébrides ne doit pas songer.
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à travailler lui-mémé le terrain qui lui a été donné en
concession ou qu'il a acheté. Il ne peut que surveiller les travaux
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Ëlrlcoltlltclbrorrsszrgrje, donner les indications élémentaires de culture,
bulle cclälïlfilrlrlreâäcemplle, comment on plante le maïs, comment on le
‘,- on e courbe a l époque voulue, toutes choses que
les Arnaques font ensuite mécaniquement mais que l'on ‘r besoin
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de leur brcrr faire Irenctrer‘ dans la tète. le même pour‘ le café.
les sorus d entretien de la caférie, la cueillette, le séchage et "ré
il L11 Colûrliäalion française aux Nonvrllz-anllébrides. par le l’ lirnest DATILI
Paris, Joseph André et C‘: librairie africaine et
ouvrage, le plus compétent sur la rmtiére r ue n '
ri m- d p - n _ î - l Ous _empru_ntons, avec lauto-
toits?“ ° éditeur. les panes avec les photographies qui accompagnent le
2 Et rnéme pendant tout son séjour, ù mon avis. '
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colonrale. C est é. cet excellent
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