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Pourvoir. avons-noiis dit, des le début à sa subsistance, gagner
assez d’argent dès les premiers mois pour payer son entretien.
Une culture entre toutes répond à ce but : celle du ma'i's. Le prix
n’est pas évidemment très élevé; mais la vente est assurée, le
travail d'entretien facile, la récolte et lïîgrenage des plus simples;
c’est donc, a mon avis, la culture «l'attente pal‘ excellence aux
NOUVELLEs-llébrides. _ _
Le voisinage de la NonvelIc-Zaléiloiiie explique la certitude de
la vente. La consommation du maïs est considérable sur le marche
calédonien; les négociants de Noumf-a doivent souvent s'adresser
aux fournisseurs australiens. et je fais remairqiiei‘ en passant que
le maïs des Notivelles-llébrides est supérieur comme qualité au
maïs australiemen petits épis. s. giuiiiis rouges, de forme allongée.
Les vallées de Calédonie — La Foa. llourail, Diahot, pour ne
citer que les plus importantes — sont certes_d’nue__graiiile ‘terti-
lité, mais elles présentent le grave inconvénient d etre inondées
avec une trop grande fréquence pour que la placédc Àonlnea
puisse compter avec certitude sur sa l'ourniture réguliere de mais.
Sans exagération aucune, on peut compter, en moyenne, une
récolte perdue sur quatre. _ _ _
Un autre ennemi, la sécheresse, — qui, du reste. sevit parfois
si terriblement en ÂllSlPllllC. — est encore inconnu, jusqu'à pré-
sent du moins et dans de telles proportions, aux NOUVELLEs-lié-
bridcs. On signale bien par hasard quelques semaines de fortes
chaleurs sèches, et encore dans une i‘lc, rarement dans plusieurs;
cela n"est en rien semblable aux sécheresses australiennes, dontla
durée se chiffre par des saisons entières. La NOUVELLE-Calédonie,
sans être aussi éprouvée, n'en a pas moins eu fréquemment a
souffrir du manque d'eau; et depuis douze ans que _]l vais dans ces
contrées, j'ai vu parfois des sécheresses très graves l. V 4
Je le répète, pareille chose est encore inconnue aux 1o_uvelles-
llébrides. Si je n'ai pas parlé des coups de vent, des grainsadcs
cyclones qui peuvent létruire les récoltes australiennes et calcdo-
niennes. c'est qu'à ce point de. vue le danger est le même dans les
îles de l'archipel néo-hébridais. C'est évidemment une éventualité
très grave et dont il faut tenir compte, tout en ne perdant pas de
vue que les cultivateurs sont soumis partout aux mêmes ennuis;
les fermiers français, dont les récoltes et les vendainges sont soii-
vent détruites par des ouragans de grelc, ne sont pas plus heureux
que les colons des NOUVELLEs-llébritles. _ _
Il n'existe pas là-bas d'autre granit sujet Œappréliension pour
les cultures; les tremblements de terre, très fréquents, ont etc
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mâÿeîäî‘.ediîâîfäläâîiÀÎËÎAiLÈÎÎiÎ,iäïïë B3125‘“JÏÆËEŸ,lä‘{3alîîsfêäffiadgîäääï
marie faisait sans cesse des tournées iour veiller u ce que les cadavres des
bœufs fussent bien exactement brûlés. ‘ette sécheresse n'a pris fin qu'en i887.
A la même époque, les moutons mouraient par milliers en Australie.
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jusqu’à présent inoffensifs, et il en sera probablement ainsi tant
que l’ensemb|e volcanique du groupe se maintiendra. Les séries
pluvieuses, d‘iine durée de troislà quatre semaines, rarement plus,
ne sauraient titre de grande importance, étant donnée la nature du
sous-sol que l'on trouve à peu près partout; les caféicrs n'ont pas
de parasite dans le genre de celui qui abîme actuellement les
caférles de [Ceylang les cocotiers sont d'une venue admirable; le
maïs est indemne et ne demande que des précautions élémentaires
pour sa pousse et sa conservation en grains; les bananiers ne sont
BALElNlFZnl-IS TANNA.
Photographie du D? Jollct.
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