|
[Note: this transcription was produced by an automatic OCR engine]
_c>-7_. '
àï ‘
s atteints de la maladie qui ruine les bananeries des iles Fidji.
fjaf les sauterelles qui désolent la Nouvelle-Calédonie, dont les
n in
. . _ -' ‘ re en tète — sont
principales cultures mais et canne a suc
d de uis lusieurs années. sont encore inconnues aux Nou-
pcfl uelîébrlfdespcette dernière considération vient à fappui du
v6 ïf} que je donnais plus haut de planter de suite du ma'i's pour
con
' emière culture d"ittente. _
cniaueetifoizrfiinaques qu’il dirige lui-mème. un colon peut. défri-
ve 4 9 n. _ _'
bel. 4 hectares en cinq mois; les difficultés du c débroussage ’
Ëlianflrent évidemment avec les endroits; très réelles par moments,
Il {sont presque supprimées quand on arrive aux n terrains a
e es ‘_
inrnames n des Canaques, terrains dontla valeur arable est de ’plus
tîès grande. Il est donc facile de plantera mesure pat‘ gèälläutïsëeg;
tare. de sorte que, lorsqute ‘le quatäilqme hectare es r
‘î. l remier es en rapp ' .
enlsÿemetntäàilî fiîoyen l'hectare donne de 3 à 3 1/2 tonnes de
"n ceela au bout de quatre à cinq mois; dest-à-dire que l’on
maltsfaire deux ou trois récoltes par an; metttmse P0“? micm‘ ‘me’
p?“ n deux ans Le prix non pas moyen. mais plutôt minimum
cin e - e _ _ ' - -
du rlnaïs est de 120 francs, soit 360 francs assurés au bout deccinq
' - is dans le mois qui suit, le deuxième hectare d0nn0 il 5°“
nwls: m'a le troisième et ainsi de suite; il faut avoir soin de tou-
Pour’ P915 ver une partie du maïs récolté pour l'ensemencement
. . .
310m5 hesiféaux terrains débroussés et pour recommencer sur les
es n u _
' es bientôt libres de leurs récoltes. _
prÈmÏîrs lllfecäîîn gomm‘. ainsi gagnée n’est pas considérable; mais
v“ emt au colon s'il est arrivé sans argent dhvancca ‘l0 50m9"
eue pelrltï du compte ouvert à crédit chez le négociant du voisi-
a .
:200‘ ou bien s'il avait un pécule de réserve, de laugmentcr, 011
toft au nioins,de boucher les trous du ‘premier emprunt. r35 le
pendant que le maïs lin permet ainsi de vivic u peu p L ,
colon fait avancer le débroussage; aussi peut-il rapidement penser
ltuies de fond qui lui constitueront plus tard de Véritables
aux cu ' a
— ' i ort en se conten-
rentes’ et dom Il peut attendre le pldelptler ‘Îægäoires Ses heures
tant de son mais et de quelques Pro l" S P“ ' y
| ‘ ' sont occupées à s’instal|er peu a peu confortablement:
d; Olscalsrsentielle dans ces pays de chaleur et de fatigue; Ü "'60 U"
c ose .
. . . - ' ' s saine lus abon-
Jardin potager poui avoir une nourrituie plu s P
d t et plus variée‘ il fait fructifierlln poulailler P“ d°5°°“"é°5
an e :
. . ._ ' ent res ue sans
Successwes’ l1 fichue des porcs quldäe déïecïlff; ne: quilen sont
soins, et qu’il pourra plus taid re en ie au e Ni du“
très friands et les Pïlymlt f0“ 0h01‘: 0“ 90°01"? C11“ P0P. g
Ol1l‘ la "raisse, Pour faire du Salé; Il S0 P"°°“"°|fl tllwklws.
lhs 5 fi utiles par leur lait leur crème. les fromages. et MISS
C LVFC . ..' 9 ' ' a
'. - . le ‘eaux u elles
par la viande tendre et assez savouieuse des c i vi q
donnent.
«:24
Voyons maintenant les cultures de l'oiid. c'cst-i‘i—dire celles qui
doivent assurer les revenus réguliers de la plantation, après un
certain laps de temps. On peut les examiner par ‘ordre d'impor-
tance, c"est—i‘i-dire d’après la facilité de culture, le tei‘nie du
‘ premier rendement, la durée de ce PCHCÎOIÏIOÏILSH valeur, les soins
nécessités par l'ensemencement et Ycntreticn, toutes choses qui
varient notablement suivant la culture entreprise. Or, ai tous ces
différents points de vue, — facilité de planter, Fentretenir, de
cultiver, longue durée du rapport, valeur réelle à obtenir aiiiiiiel-
lement — à tous ces points de vue, dis-je, sauf un terme du
premier rendement, la culture la plus pratique, la plus impor-
tante, est incontestablement celle du cocotier.
Le cocotier est la plus grande richesse de beaucoup il'i‘lcs de
Yüciîanie, et ilest à croire qii’ilen sera ainsi longtemps encore. Cet
arbre est trop connu et a été lécrit trop de fois pour qu'il soit
nécessaire de donner ici le détail de ses caractères botaniques; ce
qu’il faut surtout dire, c'est l'incroyable utilité du cocotier, si élé-
gant d’allures, surtout de la cinquième à la dixième année, si
décoratif avec ses grandes feuilles finement découpées, éteriielle-
ment vertes; utile par la fraîcheur de son ombre, par l'eau que
contiennent ses fruits, — dans quelques iles, c'est la seule eau
potable, —par son bois, très employé dans les constructions, enfin
et surtout par son fruit, par la noix de coco, dont la bourre est
employée pour faire des tissus compacts au sujet desquels de
récentes expériences ont été faites, dont la coque peut èlre utilisée
comme combustible l, dont l'amande fraiclie constitue pour les
indigènes 2 une bonne nourriture, de goût très fin, et, sécliéc soit
au soleil, soit à l'étuve, donne le coprah.
La culture du cocotier exige-t-elle des soins particuliers? Non.
Observer la distance voulue entre les différents pieds, afin que
chacun ait sa bonne part de terre nourricière, voilà l'essentiel.
Il est méme préférable de mettre au début deux cocotiers dans
l'espace réservé à un seul, les planter par conséquent a‘i_deux
mètres cinquante les uns des autres au lieu de cinq mètres. dis-
tance normale. Il faut, en effet, prévoir que luelques pieds ne pous-
seront pas ou pousseront mal, de sorte que les supplémentaires
compenseront les manquants; mais, si tous les plants viennent
bien, ne pas hésiter a sacrifier un pied sur deux pour éviter les
cocotiers rabougris, devant ètre, par suite, d'un mauvais rendement.
î Le vapeur NOUMéA, manquant de charbon, s'est rendu d’ipi ù Malli-
co o Ell mars i892 en brûlant des fragments de coques sèclies de noix de coco.
_ 2 lat, a défaut, pour les porcs qui en sont très friands;cette nourriture asso-
ciée a quelques poignées de iiiaïs passe pour les engraisser rapidement.
|