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cocotier, aux Nouvelles-llébrides, donne par an — en prenant une
moyenne sur 10,000 pieds — de 250 à 300 fruits, lorsqu’il est en
plein RAPPORT, c’est-a‘i-dire de 25 à 30 kilos au moins de coprah,
puisqu'il faut une moyenne de 10 noix pour faire un kilogramme
de coprah marchand 1.
Bien qu"il se paye actuellement incontest
qu'il y a dix ans, la forte baisse qu’avait subie le coprah —
surtout dans ces trois années, par surabondance de production
coïncidant avec un arrêt marqué des débouchés — n’a été que
passagère, et le marché de Sydiiey est revenu décembre 1893 au
prix raisonnable de 10 livres sterling 250 francs la tonne. Natu-
rellement le colon ne peut pas prétendre a ce prix, à moins qu'il ne
soit propriétaire d'un bateau pouvant transporter directement sa
marchandise au marché de la grande ville. Il est obligé de se
servir d'intermédiaires qui viennent prendre son coprah chez lui
à époques fixes, lui donnant c'est la coutume du pays, en plus du
prix, autant de sacs vides qu’ils en prennent de pleins, et lui
payant au moins 15 francs les cent kilos, soit 150 francs la tonne.
Une parenthèse : tout n’est pas payé argent comptant. En elTet,
les colons isolés dans les îles, et les coprah makers, installés presque
invariablement ‘auprès des tribus canaques, prennent tout ou
partie des marchandises qui leur sont nécessaires pour eux-mêmes
ou comme articles de traite, sur les bateaux qui viennent charger
leur coprah. Le prix de ces marchandises est naturellement déduit
séance tenante de la somme à toucher. Il n'y a là aucune obliga-
tion. Mais si Farmateur du bateau y trouve son bénéfice, puisqu’i|
touche en plus ce qu'il gagne sur les marchandises cédées, c’est,
d’autre part, un ennui de moins pour le colon, qui, du reste, paye-
rait ziilleurs aussi cher qu'à bord du bateau, sans compter les dif-
ficultés d’approvisionnenient.
Les producteurs n'ont donc pas à s’occuper du fret, ni des
risques que peut courir leur produit, et c’est sur ce chillre de
150 francs qu'ils peuvent tabler pour compter leurs bénéfices. Ce
prix de 15 centimes le kilo est bon; nous avons dit 30 kilos de
coprah pour un cocotier. soit .1 fr. 50 de RAPPORT; en laissant
2 fr. 50 pour les frais : dépenses personnelles, entretien, temps et
achat des engagés, intérêt du capital qu"ils représentent, —et c’est
largement compté, — nous revenons ù notre premier cliilTre de
2 francs pour un pied de cocotier à partir dujour où il est en plein
RAPPORT. C’est une rente de 2 francs assurée, et pour longtemps,
car, en dehors des cyclones, des cataclysmes, etc., et sans assigner, ‘
comme certains le veulent. une durée extraordinaire au cocotier,
on peut compter sur un RAPPORT desoixante a quatre-vingts ans.
ablement moins cher
i Ctà chiffre est variable. En Nouvelle-Calédonie, on compte 12 noix pour
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e coprah; dans l'île Vaté, le chiffre moyen est 10. A Ambrym, il n'en
faut que 8 et même 7.
Des personnes dignes de foi m’0nt flmfmé film l“ Réuniom 0"
— - - ' - ’ fournis-
. - . tiers ayant leui siècle d tige et
connaissait nombie de coco _
sant encore deux et trois cents fruits par an.
N v m ç-
L çultuie du café n’est pas aussi simple. Il faut ici observer des
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réa-ms plus fixes, entourer les plants nouveaux de soins plus minu
t. °x entretenir une propreté scrupuleuse dans les caféries,
ieu , _ . _ . .' lions
nettoyerun à un tous les caféiers, se conlormcraux piesciip _ _
de Pexpérience en ce qui concerne les distances a obseivîî‘, L 1912:‘:
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plus soigneusement le teiiain,_ct 1€ Sflfm‘ ‘ l F “mm. tout
d’autres arbres destinés à maintenir lombie et a ia e _,
_ , _ _ . - . , _ l ‘res. ’I‘ous ces incon-
au moins a teiiipéiei l action des iayons so ai _ ‘t l m ide
énients sont compensés par des avantages . iappoi p uS _P _
Z: ce qui n’est P119 à ‘léd-‘IÎSÜGP, '— Possimmé ‘le placer cmqlu
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six lois plus de eaféieis que de tocotieis d in P‘
terrain. . - .
- : bout de trois ans
Un café“ commenœ- d donner des mntsiiqiile durée certaine de
à cinq ans il est en plein rappoll et P0“? ,_ t ne
vingt à vingt-cinq ans. C’est donc avec 111150" q“ ‘l m“ comp Ê
. , . - les rentes r "u-
café parmi les cultuies devant assure‘ Ph“ “É” ‘ _é ente °as
lièrcs. Le café des Nouvelles-llelirides est petit et ne pi S 1P t
le bel aspect du Ceylan, du Bourbon ou du Moka; cependant i els
cr-î- I le e; F-ironie très fin. Üuand les producteurs 6
de 30m ms “m” v l Il H '-hrides‘il leur est payé a raison
vendent sur place aux i0uve ‘es- e _ s donne 300 gr-
de 2 francs le kilogramme. l;n caféier de cinq ans t r-mcl de
‘ ‘ . .. a’ ‘ '
de café pret a être inis en sac, Lest donc un rappoi “fige nous
1 franc. En déduisant pour les frais accessoires, -"_ _
l’avons l'ait précédemment 1101"‘ l0 0000m1‘, — la "Ïoäm Éltcice mg
. ,- si, ‘iesoi000‘—
port,il reste encore 50 centimes de penïgcp ncttapël; pu“, est ljien de
par hectare, 10,000 francs pour es iec l ’. t 510g
réserve]. à peu‘, culture. Il n’est donc pas étonnant de voir ou .
' « . - s‘ _ entretenir avec
colonsplanter, des leur ai rivée, des cafeiers et les _ ' t t
un soin minutieux. Le débit étant touJours assuré, ‘l5 ‘Wèlmlfmÿeäg
d’année en année l'étendue de leurs caféries. Actuellementi y d «f1 —
l’ile Vaté une magnifique plantation, à Port-Vain, 1,0 1202000 P'°,âl5
de café, tous en plein RAPPORT. Sousla direction d un planteur ne
eaférie donne chaque année de superbes iesu a. p
citée comme un modele.
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Il existe aux Nouvelles-Hebrides un_aibre ausiäie q avenir
expériences très intéressantes ont été faites, et qui, ans un
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