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Ernest Davillé, 1898, Les Nouvelles-Hébrides / Ernest Davillé, 1898, Les Nouvelles-Hébrides / Ernest Davillé / Vanuatu

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—-—30—



velïlazs-Ïllëläïfäesdîs bananes présente actuellement pour les Nou-
. importance quelle avait, 1l y a peu de temps
encore, pour les îles Fidji, dont elle afait la fortune j Le bananier
ne peut être cultivé dans le New-South-Wales, dans l'État de Vic-
êflïät ‘35 fifoä°llltlliîjzläsïrîl_llîle pas plus qu’en Nouvelle-Zélande;
sont de “lElndS cénsolmumetu U liasîe. D “me part’ les‘ Aq-strl-lhens
dîme "kîlnde f“ _ aleuis te iananes, et ces fruits jouissent
o ’ eui Les icgimes fournis par le Queensland et par
le nordpdc lAustralie étant peu abondants et de qualité inférieure,
äeessqälältlseïfâtildjlcns ont tenté cette exploitation pourla fourniture
__ us raliensdontsydiiey, Blelbournc et Adélaïde sont les
capitales.‘ cette culture prit RAPIDEMENT une telle extension qu'une
Ëgäpänäzäîîfirägtaisînpstralian Limon Steam Navigation Coiiipany,
dan‘ fois m‘ mäijêtlzltl itlrxäapeui pour aller chercher ces ‘fruits,
étaient expédiés ÎIÂIÏT; Il J et les. Γ”’9"‘°" " 5"'"°yz."'°“. "S
ou dans 12s nu-trcs mi llft eilnent parihe1nin_ de fer dans {intérieur
Nouvelle-Zélantle étailtîsîfi J" senäucfipcclal 0mm les ha“ et. la
à c O00 ton" ga ement oiganisé. Des steamcrs de 1,3100
a, _ es — lange, Itoc/czon, Waroonga, Birthsqale. Fizljuzn
— partaient ù date lixe de Sydney et ramenaient à cliaijue voya"e
une moyenne de 30.000 a 35,000 régimes 2. °
mdhiäuzläfgûnä Ë; déuine culture facile. En observantdes mesures
hectare A131 bout gerheqfer’ Ifipeuç planter lmnnnœrs dans Ïm
le ré “fie U l‘ ' ui .1 1x mois, lc bananier donne son fruit;
g es ion .1 coiipei pour étre expédié soit a Nouméa soit .1
Sydney. Les régimes des Nouvelles-llébrides. égaux pour le moins
-—_je dirais volontiers supérieurs — à ceuxldes Fidji que j’ai pu
IÇÊÏÏSÏÈSäïäîîäägäûqtlctlllêtltlî ‘l2 à ltiniaina‘. Par .. main,» . on entend
alterné. ch“ ne 111121511111 0D 1p régime. siipirrposécs lans Fordre
donc pas yéftlonner ‘con Ifn‘ une ÎIOUMIIIICfIO bananes‘. Il ne faut
35 kilo m ‘ P lie CC ûlns lagunes arrivent au poids de 30 a
8 mmes. endantque lc fruit se lorme, poussentautourdu

l Il n'en est plus de même au'ou l'l ' L l ' r‘ 1- -
«eau; «on. m. a..':;,...r;ï._";::.‘:r':ï.2ï.“s.'.::'".3fg:f:'sîa‘
ääirfîsitä ui tue a plante. que l'énorme fourniture de 70 000 regimlé: par iieioislg
velI025"ébflïäegeâgrfigfiofiàæäîäiâï:îldîrälbleî. .0 parasite n existe bas aux Nou-
üoëî go pÿospélziœ. n einnes se ti-oui ent dans toutes les condi-

oici un extrait de la cote d . -l '- .- ' ' ..
Iñps bananes sont très ici3133:0Slf/len:rtllfäfiàlâlfifiîigzlxlàtäzî’ ÊÏÀË‘,
consüïuani e?‘ "l" é? dèblfirfluès, venantdçs Nouvelles-llébriiles et
prix do vemm Banane; d: äleeÏä-änähäälältäîiäñ_qlll ôflïiäl zlrtdäîiîsfxug le marché.
b v‘ -- .' . i _ ' ‘"8 .81. r. 5ù2fr.60;
8mn“ de F1011. de 2 sli. 6 ù 3 sli ’ fr E10 .1 3 fr 75;]; bananes des Nouvelles-

Héb 1.1 , - ' ' - . - .
menïuhÿäséje 3.5"’ il 3 Sll- 5 3 fr. 75 à i fr. 35. n Ces c illres se passent de coin-

;.,._._ u.—.— .. ....._..__.. _... H . . _,x- .à._____.____..

—3l—

tronc primitif de nombreux rejetons; il est nécessaire d’en sacrifier
quelques-uns. Dans les terrains très riches desNouvelles-Hébrides,
il serait facile de laisser croître quatre rejetons; mais on irait ainsi
vers un rapide épuisement de la terre, ct le colonsoucieux de
Pavenir l doit se contenter de trois rejetons en croissance autour
du premier plant mis en terre.

Aussitôt le premier régime coupé, il est nécessaire d’abattre lc
tronc qui l’a fourni; dès lors les rejetons poussent avec vigueur
pour donner leur fruit l'un après l’autrc, et pour eux également
la même règle de conduite est nécessaire. A partir de la première
coupe, le rendement des fruits peut être établi régulièrement, de
sorte qu'en comptant 600 picdsprimitifs ayant bientôt chacun trois
rejetons, on obtient un total de 2,1100 plants a l'hectare. Quant à
la culture et aux soins spéciaux qu"elle nécessite, c’est assez simple :
maintenir une propreté bien entendue du termin; ramasser autour
de chaque groupe les détritus végétaux qui encombrent les pas-
sages, cela afin dc conserver au pied l'humidité nécessaire; cou-
per les feuilles jaunies; sacrilier au besoin les régimes qui parais-
sent devoir avorter; dresser quelques Canaques à nettoyer le fruit
en croissance, dcst-à-dire a enlever les pétales à mesure que le
fruit prend corps; écheniller avec, soin au moyen d'un large plu-
meau, de façon à débarrasser le futur régime des insectes 2 enfouis
dans les replis de la fleuret qui donneraient aux bananes cet aspect
rabougri, ces taches noiratres mal vues des acheteurs.

Est-ce a dire que les colons doivent dès l'abord compter d’i1ne

‘façon absolue sur des régimes de l2 à l4 niainsîLNon. Les amélio-

rations dues à la culture bien comprise sont le l'ait de l'expérience.
Par suite, il faut compter dans les débuts sur des déchets. —Mais
ces déchets eux-mêmes, je l’ai dit plus haut, ne sont pas perdus.
Tout colon a des Canaques engagés; il leur doit la nourriture, et la
banane constitue pourles indigènes un aliment de choix, dont ils
font, dans leurs tribus une grande consommation et dont ils sont
très. friands. Aussi inaiigent-ils ces fruits crus, à maturité, ou
cuits dans Peau bouillante, puis ràpés et réduits en pâte par leur
a lap-lap x; le planteur a donc toujours pour ressource de rem-
placer le riz réglementaire ou le manioc par des bananes.

En résumé le colon peut compter sur le 8' au moins, comme
nombre de régimes, du nombre de pieds plantés et de leurs reje-
tons, soit300 régimes par mois sur 2,400 plants et par hectare, au

l La. bonne volonté. l'énergie, bien que nécessaires, ne sont pas sumsantes
en matière de colonisation. Les premiers colons ont eu a soulfrir desmauvats
résultats des tentatives de début; certaines cultures supposées tout d'abord
rémunératrices n'ont donné que des mècemptes; en un mot. il y a eu des
écoles faîtes. Cette expérience, durement acquise, doit profiter aux nouveaux
venus.

2 Il y a beaucoup d'insectes aux Nouvelles-llébrides pucerons, araignées,
cancrelats, et ils causent un 111al incalculable.

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Oceania - Pacific early and rare books and writings -- Océanie - Pacifique: livres et textes anciens et rares [Collection(s) 2]
Ernest Davillé, 1898, Les Nouvelles-Hébrides [Set(s) 1666]
Meta data
Object(s) ID 184963
Permanent URI https://www.odsas.net/object/184963
Title/DescriptionErnest Davillé, 1898, Les Nouvelles-Hébrides
Author(s)Ernest Davillé
Year/Period1898
LocationVanuatu
Coordinateslat -17.72 / long 168.36
Language(s)French
Copyright Personal use allowed
Rank 17 / 19
Filedaville_1898_16.jpg
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Quote this document Davillé, Ernest 1898 [accessed: 2024/11/27]. "Ernest Davillé, 1898, Les Nouvelles-Hébrides" (Object Id: 184963). In Ernest Davillé, 1898, Les Nouvelles-Hébrides. ODSAS: https://www.odsas.net/object/184963.
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