diées, et dont la place dans le système originel n'est pas connue
encore avec certitude. C'est sur la valeur relative de ces clé-
ments essentiels et accessoires, et sur la nature des causes qui
les ont déterminés que portent les discussions théoriques. Et, à
moins d’étre injuste, il m'a fallu accorder, vu l'état actuel du
problème totémique, une valeur d'équivalence aux arguments
en présence. D'où précisément ces allées et venues de l'exposé.
‘ La deuxième Partie traite de quelques possibilités de survi-
vances totérniques dans le bassin nzéditerranéen. En règle géné-
rale, je n'avais pas à citer ni à deerire les faits sur lesquels
les théories analysées sont fondées. Mais j’ai du le faire m où
sir lames Frazer ne l'avait pas fait, notamment dans la discus-
sion sur l'existence du totémisme chez les peuples les plus pri-
mitifs connus et dans l'étude de certaines survivances suppov
sées. '
La troisième Partie, enfin, montre que si la plupart des théo-
ries du tatémisme prennent pour point de départ l'aspect reli-
qieuæ du phénomène, il en est quelques-unes qui tendent à
subordonner cet aspect religieuse a‘ l'aspect sinon laïque, du
moins social. C'est visiblement la tendance des théoriciens les
plus récents. Au surplus, le tableau des théories dressé dans le
dernier chapitre montre que le totémisme a déja‘ exercé la saga-
'cité et l'ingéniosité de bien des savants; et l'on a des raisons
de croire qu’il en sera encore de même pendant bien des années.
A. v. G.
Bnurg-ln-lîcirxu,
avril 1919.