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11ans ACTUEL nu rnoatsns rorsnxoun 36
un caractère typique du totemisme et ne peut servir ni àle défl-
nir, ni ‘d le discerner.
La confusion terminologique augmente encore dans le pas—
sage suivant: n: Essayons de donner une idée de la variété des
totems auxquels le Feng attribue une existence réelle. A ses yeux
chaque fraction constitutive de la tribu a un totem particulier.
Outre le totem national, on compte au pays feng trois grands
totems: le totem tribal, le totem de clan et le totem familial;
à coté de ces trois catégories, il y en a encore trois autres : le
totem individueLle totem de société secrète et le totem de con-
frérie... Il n’y a de totem individuel que pour le mâle, en tant
que chef d’unité sociale; ce totem peut être toute sorte d’ani-
mal, de végétal ou de minéral ; cependant les femmes peuvent
avoir aussi un protecteur, qui est toujours un animal. u Bref,
toute collectivité quelle qu'elle soit e son totem, qui est dit
mwame tout court ‘.
Sijamais le lecteur réussit s discerner ou et quand il y a
totémisme chez les Fang dans ces conditions, il pourra s’estimer
heureuxmar dans cette liste de totems, il n'y en a pas un qui
réponde à la définition minima posée par Lang, Frazer et le
P. Schmidl lui-même. Tous nos eiÏortS pour restreindre à une
catégorie bien délimitée de faits les termes de totem et de tote-
misme sont nuls pour le P. ‘Prilles, qui en arrive ainsi à faire
du totem un équivalent du yenius latin ou de tout autre génie
protecteur d'individus et de groupes quelconques. La preuve
que tel est bien le défaut terminologique de notre auteur,
c’est qu’il expose à la fin de se conférence que même l'éle-
ment vraiment distinctif du totémisme, à suvoir la croyance
a une descendance, ne se rencontre à aucun degré chez les
Faug : '
e Le mvamaydn dont il a été parlé, ci-dessus n’est pas l'an-
cêtre direct, le père de la race ; il n'est que l'ancêtre éponyme
de cet ancêtre direct. Les Fang ne croient nullement, quoi qu’en
aient pensé certains ethnologues, descendre de leur totem par
