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1K2 L'ermi- ACTUEL ou PRÔBLÈMR rortnloun

le moins complexe, le plus simple serait le olan ‘ ; or le tote-
misme est une religion de clan ‘. I

ll serait trop long de discuter pas à pas tous les raisonne-
monts de Durkheim, mais encore faut-il observer quo la plur
part de ses propositions premières sont inexactes. En effet, les
sociétés inférieures sont, non pas plus simples, mais aussi coni-
plexes que les sociétés supérieures, sinon comme formes extér
rieures, du moins comme mécanisme interne et comme enchc»
vttrement des fonctions sociales. Elles ne sont pas non plus
uniformes absolument, ni homogènes, mais au contraire multi-
formes et très hétérogènes, au point que nos cadres de classe-
ment modernes ne conviennent pas lorsqu’on tonte de sérier
leurs éléments constitutifs ; ainsi, ni Yexogamie, ni le système
clussillcntoire, ni les variétés de groupement fondées sur les
différents calculs de la filiation nc sont dans les sociétés dites
eivl sées les institutions fondamentales, olors que toutes nos
institutions modernes existent à nous d'elles même dans les
sociétés les plus primitives connues.

l. Ibidsm, p. 13e.

2, Illiilenl, p. lu et tout le développement p. 238-239 : o les croyances tote-
miques sont do nature manifestement religieuse, 1luisqu’olles impliquent un:
classification des choses on sac al ot on prolanesmnous ovono Pessurance quo
cette religion est lu plus primi ve qui suit nctuollomont observable, et mcmo,
selon lonto vraisemblance, qui ait jamais existé. nlio ort en rnotinitpornolo no
l'organisation soeiele il base de clans. Non suulement on no pont la dtllnir qu'en
lonotlon de cette aornioro, mais il no scmblo pur quo le olnu, sous la roi-mu

_qu'il a dans un tresvgranll nombre do sociétés australiennes, ail pu exister slllls

le totem. cor les membres d'un rntino clnn no sont. unis les uni Aux nutree ni
pur lu oonnnunuutt de l'habitat, ni pur oollo du sang, puisqu'ils no sont pur
Ilécols rcmont consanguins, otqlfils sont souvent rlioporrtr sur des points dif-
rtroirto du territoire tribal. Leur units vionl donc uniquement de eo qunr ont
un memq nom otun mtino omloltmqdo ou qu'ils croient soutenir les même: rup-
ports nvcc les mtmoo catégories do choses, de eo qu'ils pratiquent loi mêmes
rites, iront-aulne, on définitive, do ce qu'il: communient dans lo mêmo culte
totêmiquo. Ainsi in tottmiorno ot Io clln, tlnt du molln que eo dernior ne se
confond pas avec 1o groupe locnl, s'impliquent mutuellement. Onrorgnnisetion
de clans est lu plus oimplo quo nous connlissionsmune religion aussi étroite
lncnt solidaire du oyottmo social qui dépuslo iouu les entres en simplioitt, peut
ctro regardée comme l. plus élémentnl qu'il nous roitaonnt de nonunitro. si
clone nous pervonons a trouver les ori nes des croyancosltotémiquos]... nous
avons des cnnnceo do atcouvrir du rnerno coup la: causer qui flront toloro lo
sentiment religieux dans l'llun'lnnilü n.