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L'un ACTUEL nu PROBLÈME TOTÉIHQHB 77
de cette plante, fest-à-dire Femblème totemiqucmGet emblème ' ’ .
est la forme sensible du principe ou dieu totémiquo; mais, d'un i ‘
autre coté, il est aussi le symbole de cette société déterminée ‘
qu'on appelle le clan... Si donc il est à la fois le symbole du
dieu ct della société, c'est que le dieu et la société ne font
qu'un... Le dieu du clan, le principe totémique, n'est autre chose
que le clan lui-même, mais hypostasio, et représenté aux imu-
ginations sous les espèces sensibles du végétal ou de l'animal
qui sert le totem ' n.
Je ne fais que signaler la longue et ingénieuse discussion par
laquelle Durkheim pense justifier cette équation, et où il expose
« comment le clun peut éveiller chez ses membres l'idée qu’il ' ,
existe en dehors d’eux des forces qui les dominent et en même
temps les soutiennent, «ÿest-à-dire des forces religieuses ‘ n;
car il s’agit surtout pour nous de savoir pourquoi ces forces
ont été pensées sons les espèces du totem, dest-à-dire sous in
figure d’nn animal ou d'une plante.
« C'est, répond Durkheim, parce que ont animal ou cette _
plante a donné son nom nu olnn et lui sert l'emblème ’... cnr
le principe totémique est le clan pensé sous une forme maté- ,
rielle que l'emblème figure. Or, cette forme est aussi celle des
êtres concrets dont le clan porte le nom; en raison de cette H
ressemblance, ils ont dû éveiller des sentiments analogues à l
ceux que suscite l'emblème; puisque ce dernier est l'objet d'un
respect religieux, ils devaient inspirer un respect du même
genre et apparaître comme sacrés‘. »
‘Et voila, termine Durkheim, n comment il est interdit de i
tuer, de manger l'animal totémique, comment sa chair passe
pour avoir des vertus positives que les rites utilisent; c'est
qu'il ressemble a l'emblème du clan, fest-ù-dire à sa propre
image‘ ».
l. Ihidem, p. zut-ma. _ u
e. Ibidznhp. ans.
s. lbùlem, p. su,
4. lbîdem.p4 516m7.
5. lbidem, p. ais, sas-sas,
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