|
[Note: this transcription was produced by an automatic OCR engine]
L'un‘ ACTUEL ou Paonnans TOTÉKIQUE '81
‘ plement juxtaposés de telle sorte que la démonstration paraisse
chose la plus aisée du monde.
Le premier argument est d'ordre utilitaire; il est a la base
de la [Morte économique, dent diverses nuances sont représen-
tées par Haddon, Baldwin Spencer, Frazer, etc.
Le deuxième argument estla la fois psychologique et biolo-
gique: il a été utilisé sous une forme ou une autre par Tylor,
Hcrbert Spencer, Thurnwnld, etc.
Le troisième argument, négatif, contredit la théorie néonata-
risle du P. Schmidt et de ses cpigones dflâllemagne.
Le quatrième argument est à lu base de la Ihéorie localirtc
du totémisme. On peut le présenter avec plus de force que ne
l’a fait Durkheim. Mais on doit se demander, ôtant donne que
l'observation citée de Strehlow confirmée par d'autres iden-
tiques ducs à d'autres observateurs est tout a fait moderne,
l si les hommes d'il y a on ne sait combien de milliers, ou du
_' moins de centaines d’annécs, qui ont élaboré le totemisme ont
choisi pour totem l'animal qui se réunissait près du futur lieu
' sacré; ou si, au contraire, l'expérience a enseigné à chaque
_ espèce animale que la proximité d'un certain licu sucré lui
Ï assurait le bénéfice des interdictions de blesser, de tuer et de
manger le totem. Cette deuxième interprétation est la plus
naturelle : les animaux savent très bien, du moins les animaux
supérieurs. s'il y n ou non danger pour eux à fréquenter telles
, ou telles localités. Yest pourquoi le quatrième argument.
" qui parait a Durkheim le plus décisif, est le plus faible «le
' tous.
Le seul résultat auquel aboutisse l'auteur, après tant de
, discussions et de digressions, est donc un chapelet de formules
y absolues, construites en dehors des faits, et qui n'ont en leur
= faveur qu'une très faible probabilité, pas plus grande en tous
' as que celle qui soutient la théorie de Long on celle de Fra-
cr, inférieure de beaucoup à celle des points de vue de Gol-
, dcuweiscr dont il sera parlé plus loin,
M. Richard Karutz. othnographe do Lubecl: connu pour
_' plusieurs bonnes descriptions monographiques, a tenté, dans
|