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M6 t'ai-n ACTUEL nu raonnass rorsnneus‘
non seulemENt parce que dans d'autres domaines sciENtifiques ‘
sa psyoho-analyse parait être d‘une utilité réelle, ct parce qu'i
est toujours intéressant de voir nos faits examinés par des sp6
eialistos voisins, mais aussi a cause du curieux parallélisme
ENtre sa théorie et la théorie diluviENne de Boulanger ‘, toutes .
deux ayant on commun Yimportance accordée au caractère ‘
lugubre de certaines cérémonies,au SENtimENt du remords ct a Ï
la consciENce d’une culpabilité qui se marque fortemENt dans -'
certaines religions et dont Fexpression la plus connue est la
doctrine du péché originel. Freud comme Boulanger a ainsi '
attribué aux religions demi-civilisées, ou simplemENt non médi-
terranéENnes, une attitude sENtimENtale collective qui pourtant
ne s’y discerne pas.
C'est à une autre école de psychologues qu'appartiENt
M. Richard Thurnwald, dont je n'avais d'abord signalé que
brièvemENt Pattitude vis-à-vis du totémisme ', mais dont l’ar—
ticle doit être mieux analysé ici parce qu’il a servi partielle-
mENt dc base a la théorie générale de GoldENweiser qui sera
exposée plus loin.
L'étude des faits do totùmisme mélanésiEN relevés par lui sur
place avait d'abord conduit Thurnwald àformuler une théorie
éclectique analysée oi-dessns '. Mais quand il voulut classer ces
mêmes faits dans la théorie générale, il constate que « l'ana-
lyse devait aller plus loin et atteindre le substratum réel du
totémisme n. ll pENse l’avoir trouvé dans cc qu’il nomme <4 la
manière de pENser totémique v» talcmislisclze Dan/cari, expres-
sion qu'il a essayé de préciser ‘ dans une communication de
congrès qui cepENdant apparaît comme plutot confuse. « Si l'on
se contENte, dit-il, de désigner comme cause première du toté-
misme certaines conditions localisées, par exemple l'importance
LCI’. mon analyse lu Uanliqxlilé dévoilée dans R. II. 11., 1913, t4 LXXVlll,
p. 47-51 et Religions, Illœurs ct L4y., t. V, p. 119-201.
i. Iiel. M. et Lëgu l. V, p. ‘l5.
s. t. p. es. »
4. Richard 'l‘lulrnvlld, Dia DENlmri al: Wurxcl de Tolemirmur, Sitzungsho-
richte dm‘ XLll" Versnmmlung der Dcutschcn Anlliropologischnn Gclellsclmit
in Heilbronn, 1911, p. 119-176.