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féru cerner. au, rnosrens ‘rersurous 157
essus à plusieurs reprises. Par contre, la transposition aux faits
e civilisation humaine du principe de la convergence, Pail-
' leurs plusjeune que les autres, est récente. Elle a été élaborée
i d‘aberd par Paul Ehrenreich ', qui en a surtout tenté Yappli-
cation à l'étude des civilisations de YAmérique du Sud. ll a cru
_' y trouver un eriterium capable de différencier les vraies anale-
gies des fausses, et d'établir sur une base plus large l'interpré-
tation de similitudes et d'identités jusque-là expliquées par la
v doctrine de Funité spécifique de l'esprit humain eu par la doc-
trine des migrations de peuples et des transmissions par em-
prunts élaborée par Rntzel et les anthrepogéographes.
Êtymologiquement, la convergence s’opposerait à. la diver-
gence, et désignerait la tendance de certains phénomènes
d'abord indépendants et hétérogènes a fusionner pour former
un nouveau tout homogène. Ainsi comprise, la convergence
serait le mécanisme qui a précédé et déterminé le syncrétisme,
phénomène très visible dans le paganisme lors de son rempla-
cement pregressif par le christianisme. C’est dans ce sens éty-
mologique que le terme de convergence a été employé d'abord
par Boss en Amérique.
Dans sa note rectificative adressée a Frazer, qui le citait
comme l'un des défenseurs de la théorie dite américaine du
totémisme ', M. Franz Boas disait : a En écrivant sur ce sujet,
et dans plusieurs discussions générales de problèmes anthro-
pologiques, j'ai eu soin de ne jamais utiliser les observations
faites sur la cote septentrionale du Pacifique pour une théorie
générale qui résoudrait le problème entier du totéinisme. En
t'ait, une telle attitude aurait été opposée à toutes mes opinions-
mélhodologiques. J'ai insisté, chaque fois que l'occasion 1n’en
1. r, Ehrcnraieh, Zur Frnye der Ilsurteilrtny 11m1 Bcroertung slhnogmphischer
Almlngien, Congrès des Anlhropologisles Allemands de Worms, 1ans, p. 17s et
suiv.
2 ‘Théorie, on l’a vu, qui tend à dériver le totémismo collectif du lotémismo
individuel, La généralisation est on réalité due 1 Mm Alice Fletcher, qui est
partie des faits Omnha, et 1 Hiil-‘fout, qui n pris pour nm les faits de la Co-
lomhie britnnrlique. on trouvera un résumé de leurs théories dans a. Llng,
socinz Origins, p. 151-153.
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