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n'en’: ACTUEL ou rnonufius ‘rorttuious

J'ai analyse en détail, autrefois ‘, les théories de Longs-M

i dmmblinenu, et montré que ni leurs définitions du totemisme

en général, ni les déductions que leur suggéraient certains
faits de culte des enseignes et de zoolatrie égyptiens ne pou-
vaient être admis comme des preuves d'un totémisme primitif.
Cependant jo n'avais pu convaincre Adolpha Reinach ' qui,
partant des faits étudiés par Loret, et admettant les grandes
lignes de la théorie élaborée par ce savant, traça un tableau du
totémismc dans Plîgypte préhistorique dont voici les éléments
principaux.

u Combiné de manière à porter un fétiche, le mat primitif
forme ee qu'on est convenu d'appeler l'enseigne du clan. Ce
fétiche est généralement un animal dont le clan se croit issu,
et dont il porte le nom. Les membres du olan shbstiennent de
le tuer autrement qu’en état de légitime défense, et de le man-
ger, sinon en sacrifice solennel ; ils se considèrent comme ses
descendants et ses alliés et pour mieux lui marquer leur atta-
chement, s‘etl'orcent de garder l'un des siens auprès d’enx,
qu'on éveille, lave, pare, nourrit, promène chaque jour, comme
on continuera à le faire dans les temples égyptiens : les bœufs
Apis ou Mnévis, le bouc de Mendes, le chat de Bubaste, le cro-
codile du lac Mœris, Furæus do Bouto, le vautour de Nckhhet,
le lion de Léontopolis, ete., sont autant des vestiges de cette
croyance qui a amené la domestication de tous les animaux qui
en étaient susceptibles '. n

On remarquera dès maintenant qu'aucun document préhis-
torique, ni même des premières dynasties, ne contient de
textes qui répondent au début de cette description : elle est
uniquement reconstituée d'après des documents postérieurs de
plusieurs milliers d'années, et sur la base de cette hypothèse

i. Talénlixme et Jléthode comparative, cr. ai-dessus, p, e, note ; mon opinion
., parnltnil, ne adoptée pur Ankormann dans un mémoire signalé ci-dossus
p. m, nnto n et que je n-nipu me procurer.

2. Ad. Reinnch, bsgypze préhistorique, édition de la Revue des Idées, Paris,
ma.

s. Lue. cit, p. 1s.