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i 182 L'ÉTAT ACTUEL ou raoarsus TOTÉBHQUE
que les tabous et les rites de préservation ou de propitiation i
dont l'usage n'est connu que pour le Nouvel Empire et Fapoqqo '-
ptolémaïque sont des survivances de ce totomisme préhisto.
rique dont l’auteur veut prouver l'existence. De la même source .
dérivent les affirmations suivantes, dont les dernières sont entic.
rement hypothétiques. « Si le totem meurt, on le pleure solen.
nellement; pour entrer on communion plus intime avec lui, '
on danse en se revêtant de sa. peau ', et périodiquement une
femme du clan s'unit a lui, usage qui persistait à ltlendès du
temps Œflérodote, a Memphis et à Thàhes du temps de Dio- '
dore et qu'on voit pratiquer encore au temple d’Anubis à Romo q
sous le rogne de Tibère '; les documents nouveaux ne font
guère quo confirmer Yantiquité du groupement en communau-
tés ou clans se considérant comme issus du même germe pnït,
dirigées par des chefs, los ropaïlazz, gardiens et pasteurs du
germe ancestral dont leurs épouses renouvellent périodique-
ment l'énergie en s'unissent au totem souche du clan ’. u Cette
dernière affirmation reporte à l'époque préhistorique et pré-
sente comme un aete accompli régulièrement par tous les clans
un rite de bestialité qui n’est certifié par aucun document peint,
sculpté ou écrit de cette époque, mais seulement par des auteurs
grecs et latins récents pour une période où l'ancienne religion
égyptienne soit se deeomposait, soit se petrifiait, selon les loeœ
lités. ' '
Moins hypothétique est la déclaration que ces clans primi-
tifs ont donné naissance aux nomes de PEgypIc dynastique,
bien qu’Adolpho Reinnoh doive à ce propos faire intervenir
des processus de fusion ou de disparition des clans primitifs
qui permettent d'obtenir le chiffre des trente-six nomes clas-
siques. les fusions se seraient surtout faites parce que le totem
l. Cf. encore p, B0 où l'auteur dit que la costume on peau de bête au l'urne-
ment forme d'une queue de bêta portes par le eliol‘ est un caractère toténnque;
ot p. 2s pour le caractère totâmiquo de la peau de panthère. Voir sur ce point
cI-dessous p. 19e.
