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' L'ÉTAT ACTUKI. au PROBLÈME rortnioua 193
pour Yfigypte primitive; si celle-ci a possédé des cérémonies
de ce type, ce que j'ignore le seul argument semble fourni
par les rites do bestialité sacrte sur lesquels je reviendrai
plus loin, cérémonies d'alliance entre deux collectivités l'une
animale, l’antre humaine, du type par exemple des cérémonies
de pnix, il vaudrait la peine de leur consacrer une monogra-
phie spéciale ; elles mettraient nécessairement on œuvre le
schéma, que j’ai longuement étudié ailleurs ', des rites d’agré-
gation, avec stades de marge et renforcements par étapes.
Faisant abstraction du mot fétiche, qu’il vaut mieux sup-
primer le notre vocabulaire parce qu'il est trop inconsistant ',
et qui d'ailleurs devrait être défini en ce qui concerne les
enseignes primitives ', laissant aussi do cote la discussion sur
la tribu et le clan égyptiens primitifs que je pensais avoir
réglée‘, il reste l'argument fondamental de Pappnrentement
des membres du clan égyptien et plus tard des habitants du
nome à la divinité protectrice animale.
En ce qui concerne le crocodile, un fait de ce genre à signa-
ler semble être Pepithète de patrapatdr, aïeul on ligue pater-
nelle, que Ptoléméo César, le fils de César et de‘ Cléopittre,
applique au dieu-crocodile Souches, entre M et 30 av. JqC. ';
mais ce texte unique est insuffisant pour affirmer que les rois
Yllgypte appartenant à la famille des Ptoléméc et leurs prédé-
cesseurs jusqu'à la période préhistorique se croyaient dcseem
dus du crocodile-dieu. Si l'on découvrait en outre des paral-
lèles en nombre suffisant relatifs à Apis, Mnévis, au chat et
aux autres animaux-dieux des nomes, on posséderail une caté-
gorie de faits dont sans doute le sens totémiquo ne serait pas
i. Vair me mm de Partage, Paris, Nourry, nos, passim.
2 cr, Vièra iciiurauzinnoii upolréhliénii itata Fclixhixm De l'emploi un mol
Fétichisme, Ethnogrnpliitclieskoio Ohozriènie, mes, livr. 79-71, p. ia-iis.
a. 1| faudrait chercher si les images placées nui- les enseignes, et que nous no
connaissons que pül‘ des peintures, ont ut nulsi de vrais tclieties, dcst-A-dire
des représentations plastique: qui nnt été Dunsolvéù: dans des sanctuaires et
ont tte l'objet, sinon d'un culte organisé, du moins de rites dêlcrminèa.
i. Dans mon unticie Talémitme et Méthode aampnraiive.
5. ‘Poulain, Le cuite du crocodile, m, lac. cit, p. m,
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