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L'ÉTAT ACTUEL au raonlanz roramoua 207
Îleisner, découvert dans des tombeaux de la Vl‘ à la XVIll“
ynastic. Cette même race avait été jusquïci nommée tantôt
. nubionnc, tantot soudanaise, termes à éliminer; elle avait été
' aussi dénommée hamitique, d'après le type de langue que par-
'lent la plupart de ses représentants actuels. Or, s'il est certain
, que Pégyptieu primitif est une langue hamitiquo, qui n'a subi
' que plus tard des influences sémitiques, comme d'autre part
l'habitat de cette race n'a été que peu modifie, et par suite ses
' conditions sociales u’ont que peu évolué, les Béja, les Galla,
les Shilluk peuvent fournir, mieux que les Nègres bantous, une.
base comparative pour l'étude de la civilisation préhistorique
de YÉgypte.
C'est bien ce qu'a vu M. G. G. Seligmann ‘, dans un long
mémoire, intéressant malgré do nombreuses généralisations
prématurées. Je n'ai a examiner ioi que sa conception du tolé-
mismo chez les u llamites u anciens ct actuels z «APexeeption
d'un seul passage isolé do Maqrizi, dont il n'est pas certain
qu'il concerne les Béja, et qui semble indiquer Fexistence d’uno
forme quelconque du eulta des’ animaux chez ce peuple, il ne
semble pas y avoir de preuves qui fassent admettra que les ani»
maux étaient associés à Porganisation sociale ou au culte chez
les Béja païens, et on n'a découvert aucune trace de cultes ani-
maux chez les Béja actuels. Par contre, des animaux sacrés
existent chez les llamites païens de YAbySsinie, et parmi eux
Fhyène, le serpent, le crocodile et le hibou ; mais il n'y a aucune
raison le supposer que ce sont des totems. Chez les Galla méri-
eoup 1o baobab, en versant du lait une fois par mois sur ses
racines; on entoure son tronc ou ses branches d'un fil blanc
et chaque année ou sacrifie cn son honneur un mouton noir;
ils honorent aussi le worcdc et le figuier sauvage; un clan
Galla se nomme karayzz, qui est aussi le nom d'un arbre tahoué
pour le olau karayn des Wasanye. Les cultes animaux de l’an-
oienne Égypto sont si connus qu'il n’cst pas nécessaire de citer
l. C. G. Seligmann, Same aspects nf tlie hmnilic prablem in the Angle-Égyp-
tian Soudan, Journ. o the Aulhrop. lnst... 1913,11. 593-705.
dionanx, il y a un culte des arbres bien défini : on révère beau- ’
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