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es femmes des Psylles et le fait suivre de la descripti/puvdhq
133p Gallias des melefiees qtfelnployaient les Psyllos‘ pour a
guérir les gens mordus par des serpents‘. Mais il llésito à.»
l reconnaître iei un cas de totemisme, parce que les Psylles gué.
«rissaient, non seulement l'empoisonnement par les cérnstcs,
__mais aussi celui qui avait été occasionne par tous les autres
animaux venimeux aspies, eobras, scorpions, eto. ‘. J'ajouterai
que Yordalie a laquelle était soumis le nouvoaurné qu’on
croyait adulierin peut s'expliquer directement par eeci que,
seul l'enfant légitime devait posséder hereditairement le pou-
voir magique, le poder, le mana ‘ou, comme on dit de nos jours
en Afriqua, la baraka qui rendait les animaux venimeux inof-
fensifs à l'égard des hommes de la tribu des Psylles. Si l'im-
munité avait été fondée sur une notion de parente totémiqae,
comme la règle normale est que le totem se transmet en ligne
utérine, ce sont les femmes Psylles qui auraient du etro immu-
niseos. ll n’existo d'ailleurs pas un seul cas dbrdalic de ce type
chez les totémisles vrais modernes qui puisse fournir une
i preuve comparativell faut loue éliminer le aas des Psylles.
A une tout autre catégorie appartiennent les faits relevés
par A. Jour ’, dont quelques-uns rappellent lireetement des
croyances totémiques. Les serpents, et principalement la cou-
leuvre hanash, sont en maintes localités de l’Algerie.des pro-
tecteurs de la maison et de la famille ; on appelle la couleuvre
nzoulny’ d-damle patron de la maison; en pays berbère du nord- _
1. listes, toc. ciL, p. 179-130.
2. lbùlem, p. lxo, nota o. Le dblsil anivnnl oxpliquornit peut-être pnrtirllo-
ment le mbcunisino de roranlio ; a Les ‘touareg m; redoutant point ln viptrs à
enruas scrute; cumulus, petit serpont très enmmun ans los endroit: sablon-
ueux... la morsure en est oaponrlnnl très venilnenau ; mais las indigènes umrmcnt
que ce reptile est si lent A mordre qu'il arrive fréquemment. que des gens ayant
lus pieds nns lui marchant pnr inadvertance sur le corps snnr en être piques ; u
cnpnoino Aymnrd, Le: Touareg, Paris, 1911, p. m. Uimmunilê a rtgnrd des
scorpions et des vipères oornurs existe le nos jours chez les Duled Nnil, cf.
‘ri-uniolel, Algerie légendaire, p. 193-291, et pour lous les poisons onu les Ais.
sauna, Doutté,Let Ainnoua de Tlenlcen, p. u, Delptiiu, on. m1., p. 2.14; etc.
3. A. Cour, Le culte du serpent dans ter tradition: papillaire: du n'a.» Ouest
algérien, exlr. lxnu. Gêogr. et Arch. Province d'0ran, 19H ; sin- la soi-pont ou
’l'unisio, voir Berthulnn, Essai, p. 5h59.
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