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vain ACTUEL nu Paosuäns Terminons’
ouest algérien, toute demeure a sa couleuvre familière, 11133 r
respecte comme un membre de la famille; on la nourrit pofiè
Yapaiser; on brûle de l'encens, et parfois on lui offre une feu
à laquelle on convie les marabouts de la contrée; on lui fa“
même des sacrifices de propitintion mouton, chevreau ou pou ,
let 5 à Mazouna. on prétend que la couleuvre de la maison bore V
les nouveau-nés ou vient téter un sein de la mère pendant queÇ
Penfant tette l'autre; Penfant porto alors le surnom de radi’ y
hant-slt, frère de lait de la couleuvre. .
Je laisse de coté les faits tfophiolûtrie en relation avec les ‘
sources thermales, les bains et les cavernes, qui rentrent dans -
une categorie universellement connue domovoï russe, etc, '
pour citer encore le ces du « Sultan du Chélif n : c'est un
énorme serpent, qui vit dans le fleuve; non seulement les
indigènes vont lui demander de bonnes récoltes ou le propiiier
pour éviter les inondations, mais de plus il possède le pouvoir
spécial de rendre fécondes les femmes qui visitent la qoubhn
de Sidi Bou Ahdalleh père putatif de ce serpent située à 0uar-
izune ‘.Dnns toute la région de Relizane, MazounaJnkcrmnnn,
Ammi-Moussa, etc, très nombreux sont les saints locaux dont
les descendants sont en relation sacrée directe avec les cou-
leuvres ç les noms de Hanesh, El Hanaehi, etc., y sont ‘com-
munément employés.
Ce qu'il y a d'important pour nous dans ces faits, c'est qu’ils
ne se rencontrent pas absolument partout en Algérie mais très
précisément dans certaines localités ' et qu’il existe une relation
spéciale entre toute l'espèce ceci est vrai surtout non du ser-
i. Ls serpent sort de la qouhba une rois par an i minuit; les femmes enle-
vent leur: ceintures ou isurs rouisrris, les déposent dans la qonhbn ct se cou-
client nntonr do celle-ci l terre, pour obtenir une maternité favorable: des
qu'elles ont entendu le bruit du serpsnt, elles entrent dans i. qouhba, repren-
ncntleur ceintureflïtmhrassent, et se couchent surles traces du serpent; Cour,
ibideru, p. 21. sur le culte du dragon A 'l‘ipnsa, voir on dernier lieu Toutuin,
lac. rit, p. es.
2. Voir Cour, toc. eih, p. it, nnte s pour une liste inconipiets des marabouts
sr nisnirsstsnt nous forme de serpents nu servis par ars serpents ; et‘. encore
Allred Bol, L. population musuzntsnr de naines», n, E. e. s., ms, p. 24 du
tir. a part.
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