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parents les plus proc
ligne utérine. Ce serait un argument en faveur du totémismo‘
d'autant meilleur que la situation de caste noble, libre ou
esclave se détermine chez tous les Touareg dïiprès la mère’,
ou resta pour le moment
isolée, ct que Poutre part la filiation utérine chez les 'l‘ounrog
du Nord data tout au plus de six générations ‘.

Moins probant encore est le récit de Diodore sur la Cité des
Singes, auquel Stéphane Gsell attribucrait volontiers un sens
toténiiquc 5 : u Raeontant Poxpédition dÿlgathocle, qui eut lieu
a la fin du IV" siècle avant J.—G., ect historien parle d'un pays
peuplé d'une multitude de singes ou se trouvaient trois villes ;
les singes y vivaient dans les habitations des hommes, qui les
regardaient comme des dieux; ils disposaient à leur gré des
provisions de bouche; les parents donnaient «le préférence à
leurs enfants des noms tirés de singes ; tuer un singe était
dans ce pnys la plus grande «les impiétés, qu’on expiait parla
mort“. n Mais ce pays n'a pas encore été identifié et, il’autre

part, le toutes les pratiques et croyances relatives aux ani-
maux, colles qui concernent les singes sont celles dont il est
le plus difficilc de déterminer le caractère totémique vrai même -
quand on possède des légendes de filiation l comme celle d'une
tribu kabyle‘ de la région do Boglini qui s'abstient de tuer les

i. DuveyrieIyLe: Tuuerege du Nord, p, m; le tabou do lburano est nussi
signalé pnr n. r. Gantier, Salmro algérien, Paris, 1907, p. au.

2. Cnminelu pnnsant Gsell, Ilisloire, p. m, n. 1 et Bntos, lac. eiz., p. m,

s. Jeun, Le: ‘ruuureg uu sue-au, zut», Paris, 1909, p. m; Ayinard, Le:
l'aurai-cg, p. 3l çelc.

4, Henllazera, siemaiu chez la: Tuuurey du Almimnr, Alger, ma, p. 94.

5. Gsell, lac. eii., p, m 7 vv peut-être est-il permis Vnllégner pour l'Afrique
du Nui-u lo texte do Diodore; divers détails y [ont penser on toténlisme n.

a. Gsell, m. eii., p. m.

7. Voir entre autres Tabou et Tatemisnle a Aladagnxenr, passim.

a, René Basset, Bulletin des Périodiques iie miuiu. n. 11.11., l. Lxxi, m5,
p. 57. Un ne ' " tottmismu berbère des légendes

mines comme, par exemple, celles que