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L'a-ru ACTUEL ou rnoaisua rorizmqug
l. wahhahites du tabac, etc. qui se sont répandues au cours du
siècle dernier en Tripolilaine et en Tunisie, on peut citox- c011“
qifédicta au Maroc un certain Hu-Mim, qui prêche au x' siècle
de notre ère une nouvelle religion aux Chomara du Rit région
de Tetouan et a d’autrcs tribus montagnardes : il modifie plu-
sieurs prescriptions qoraniques, abolit la pèlerinage à. la bieeque
et l'ablation totale, et permit Pusage alimentaire du porc mais
interdit celui du poisson qui n'avait pas été égorge vidé, de la
tète de tout animal et des œufs detoutes espèces d'oiseaux‘. Ces , _
trois interdictions furent promulguées aussi par un chef des H
Berghouta dans lu Chaoula marocaine, région de Settat '.
Comme l'interdiction des œufs et de la volaille se rencontre tant
dans le Dahra algérien que dans l'Aurès et chez les Touaregs,
on peut se demander si ces deux réformateurs n'ont. pas sim-
plement voulu remplacer par des tabous berbères anciens et
partout respectes dans le peuple les tabous importés d'orient
par la propagande musulmane et qui ne répondaient pas aux
mœurs locales.
Peut-être faut-il rattacher a la même catégorie l'interdiction
iandes rôties de quelque espèce animale que ce
Fichtalah au nord de Fez, tabou
about local Mouleye Bou Chta la
de manger des v
soit qui est de règle chez les
soi—disunt imposé par le mar
Seigneur de la Pluie '.
Remarquable est l'absence de prescriptions et de sacrifices
concernant le cheval. Son introduction dans l'Afrique du Nord
est nécessairement postérieure au xvn‘ siècle avant J.-G. ‘ ; mais
les Berbères, et surtout un groupe important, celui des Numides,
se rendirent vite célèbres par son élevage. A priori, on pourrait
donc supposer que le cheval a du devenir sacré pour certains
groupements berbères et être mis en relation dès ce moment
avec une divinité spéciale. Mais les quelques faits qu’on cite à
1. Basset, Recherches, p. 33e.
2. lbidenup. cm.
s. Evariste Lévidanlfl. n. 11., t. Lxxvi, 1911m. m.
4. Sur ces questions, Voir Stuhlmann, En. Alu/mg in dan Aurès, lac. cit,
