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Andrews‘ et pour la Nigérie, la Tunisie et la Tripolitaîne par

T Tremearnc ’. Mais Andrcws dénie l'action de cette influence en

ce qui concerne lcs diverses formes du sacrifice ’ sous prétexte
que des sacrifices sanglants ont été également en usage en

. Europe mémejusquïi une époque récentmCependant la cruauté

systématique dans le sacrifice n’cst pas un élément qui soit a
ce point universel ; et lorsqu'on 1a trouve appliquée, comme
c'est le cas pour l'Afrique du Nord, dans certaines circonstances
bien définies, et sous une forme également bien définie, on
doit chercher une cause relativement localisée. Tel est certai-
nement le caractère spécial des fêtes nègres; il est si frappant
quo L. Jacquot, qui a assiste en personne aux cérémonies de
diverses races et confessions nord-africaines, a supposé que les
fêtes soudanaises sont des fêtes originairement égyptiennes qui
ont été importées au Soudan par les Égyptiens fuyant devant
Pinvasion arabe '.
Cette hypothèse ne saurait être acceptée en ces termes. Mais
on doit reconnaître qu'il existe entre l'Afrique extrême-occi-
dentale et YEgypte toute une série de faits communs, qui pren-
dront sans doute, au fur et à mesure d'enquêtes plus étendues,
la valeur d'arguments de parenté ou d'emprunt. Pour le mo-
ment, on doit au moins admettre que depuis longtemps,j’entends
avant même les débuts de la période historique en Egypte, sc
sont succédé dans tonte l'Afrique septentrionale des actions et
des réactions entre les populations blanches et lcs populations
noires, dont non seulement certaines formes d‘animisme et de
magie, mais aussi certains systèmes cérémoniels complets peu«
vent étrc considérés comme des résultantes.
En premier lieu, il ne faut pas oublier que la limite méri-
dionale des Blancs était anciennement située bien plus au nord
que maintenant, tant du côté égyptien ‘ que du coté algérien et

l. J. B, Andrews, le: Fontaines de: Génies Sahel Aîoun, croyance: tenda-
naisu A Alger, Alger, 1ans, p. an.
2. Tremenrne, Iîori Reliefs and Ccremonies, p. 60 et 67.

s. Andrews, m. ciL, p. an.
4, Jacquot, Contribution, p. 251.
5. Voir les articles de GiuRridn-liuggori et de sehgmann cités Jmesm.

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