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L'ÉTAT ACTUEL m1 rnoaaèus TOTÉMIOUE
sur la coquille de Phaistos, il disait : '
qu'il la période totémique, dont les légendes du Minotaure et
de Pasiphaé, de Diktynnu et d'Amulthéo ont conservé le souve-
nir, c'est à une déesse-serpent comme à une déesse-lionne, à une .
déesse-chèvre comme à une déesse-vache que s'adressaient les
hommages des Crétois ‘ n ; ailleurs il parle dans le même sens
du dieweorheau et du dieu-coq crétois ’ et suppose l'existence
en Crete d'un culte d'enseignes totémiques du même type qu'en
Égypte '.
Entre temps,
Dussaud, quis
ce problème attirait aussi l'attention de M. René
e décidait en définitive pour une solution néga-
tive : a ll ne peut étro question d'un stade totémiste dans le
monde égéon : mais peut-on discerner les survivanees d’
misme primitif7 » Pour répondre a cette question,
un toté-
Dussaud,
examinait deux éléments principaux du problème : a, les mes»
ques de forme animale dont les fidèles säatïuhlaient au cours de
certaines cérémonies ç b, le sacrifi
assemblés mangeaient l'animal
dépouille, rites dont les mythes _
teon, etc,, seraient des réminiscences. Dussaud constate qu'en
premier lieu, les masques et les mascnrades où des déguise-
ments animaux jouent un role important ne sont pas nécessai-
rement totemiques; ils pourraient dériver do conceptions qui
n'ont aucun lien avec le tolémisme vrai. En second ‘lieu, l'assi-
milation du sacrifiant à la victime serait un fait général, dont
la conception n'implique pas davantage nécessairement un stade
totémiste, En conclusion, selon Dussaud, « les rites totemiques
n'ont jamais fleuri en territoire égéen ; dès l'époque néolithi-
que, Fhalyitant le le mer Egée concevait ses dieux sous forme
humaine et fabriquait les
idoles 30e n'est pas que l'animal n'eût
sa place marquée dans lo culte, mais sous forme de zoolatrie,
conception qui s'oppose au totémisme ‘ ».
l. Analyses dans n. u. m, me, u, p. 2x7.
2. lbidenn, p. 240.
a. Ibidem, p. m.
4. none Dussaild, Le: Civilisation: préllélldn
Egee, 2- ÔLL, Paris, nm, p. m, su, 593-394.
ce de communion où les fidèles
sacré, en revêtant parfois sa
de Zagreus, de Penthée, tl’Ae-
iqun dan: z. lnugin .25 la tlIsr
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