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L'as“ ACTUEL au rnosiunz TOTÉMIQUI‘. ‘289
sauce‘, et qui tient à des causes multiples, à le fois sociales et
climatiques, comme en Algérieflà Zanzibur ', au liengale ‘, etc.
l suit que les deux eus ou peut-être les trois cas connus
de bestialité rituelle en Egypte, datant de la période gréco-po.
msine, ne peuvent en aucune manière servir d'argument en
faveur de Phypothèse totémiquc. Sans doute, il semblerait natu-
_ rel et logique d'admettre, comme l'ont fait Adolphe Reinach et
Moret, qu'en théorie générale, puisque les totémistes se croient
génétiquement apparentés a leur totem, et parfois descendus
d'un ancêtre totémique dont la légende décrit les mœurs et les
aventures, le moyen le plus simple et le plus direct pour ces
totémistes de maintenir constant le lien totémique soit de renou-
veler periodiquement la communion sexuelle, ct ceci au moyen
d'un eott réel, ou d'un simulacre de coït avec Fanimnl-totem.
Mais cette idée, en fait, n'est pas venue aux totemistes vrziis
que nous observons de nos jours. Bien mieux, le raisonnement
de Reinach et de Moret est erroné précisément si l'on se place
au point de vue totémique. En premier lieu, puisque le totem
est à la fois le parent et Ynneètre du clan totémique, toute
union sexuelle entre membres du clan humain et membres de
l'espèce animale serait nécessairement un inceste. Or, il résulte
des recherches de Westcrmurek, de Frazer et de bien Feutres
cthnograpbes, que l’un des crimes les plus abominables que
puissent concevoir lcs demi-civilisés, et surtout les totémistcs,
c'est l'inceste. Il est déjà très grave s'il est commis entre meni-
lires humains du clan; la règle exogamiquo a précisément pour
but, ou du moins pour effet, d’en diminuer la possibilité en
i. on peut citer le cas du capitaine ennito rrangniroin u dont. la vie, dit Va-
riiinnurii si ticencicuso que les pnysansnc jugeront plis pouvoir Pexpicr nuire.
ment. qu'en brûlant. toutes les chèvres les lieux par où ii nvait passé dans les
rnneu m2 et environ avec se: troupes italiennes n; cr. au. ides locunients
siirlu bestialité attribuée aux ltulicns, nui Autrichiens, aux bulsscs et aux tail-
irnn dans . Singer, Schwsirer Marchant. u, Berne, 19mm». 1o.
2. Trumolct, Lÿflgéris légendaire, p. m.
a. Baumlun, dniis r. z. r. 5., Verlmildtuugeu, 1899, p. m.
i, Carre, Emnrnrnpirie criminelle, p. m note : r commune aussi serait la bes-
lialilé; un fonctionnaire anglais disnit que si l'on prétendait. lu punir, [mites lcs
prisons du Bengale ne aufflraicnt pus A renfermer les cnupnlilcs n.
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