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rieur scrusi nu PROBLÈME roremoun - 319

prits, il a été nécessaire d'évaluer ces diverses doctrines au
cours de notre enquête. Or les faits prouvent que les hommes
vont toujours du concret et du particulier a Yubstrait et a l'uni-
versel, et non pas dans 1a direction contraire que postulent à
la fois les Solaristes et les Végétutionistes. Nous devons par
suite rejeter le doctrine que Phumanité a pleuré et dranistisé
les prétendus chagrins des phénomènes de la nature, tels que
FAnnée, PÉte et Pliiver, le Blé, le Vin et les autres abstractions
Végétales, avant que d'avoir pleuré et dramatisé les chagrins
humains... Or nous avons trouve que les Esprits de la Nature
ont été dhhord regardés comme des esprits humains”. que la
croyance a l'existence de Mme après lu mort du corps et que
lc,culte des morts est la véritable cause de la Religion, et que
la Religion est au moins contemporaine do la Magie, si même
elle ne lui est pas antérieure... que le mana mélanésien n'est
pas antérieur mais postérieur à PAnimiSme, parce que c'est
une qualité que possèdent les esprits et les âmes après la
mort... et que la eroyenco ù Fexistcnce des esprits des morts
après le. mort du corps est à. in base de toutes les croyances
totémiques de l’Amérique, de l'Afrique, de l‘Asie, de l’Aus-
tralie, des lles des Océans Pacifique et Indien, et que par suite
la théorie de sir James Frezer, que les croyances totemiquos
sont primaires ot indépendantes des croyances a l'existence de
l'âme après le mort, doit être abandonnée ; que, avec les théo—
ries de Kuhn, Max llnller,Mannhardt, Frazer et Marett doivent
tomber aussi les théories fondées sur elles des origines le la
Tragédie grecque de Dieterich, Fernell, miss Ilarrison, Corn-
ford, Gilbert Murrey et que non moins fragiles seront toutes
les entres théories qui pourront dorénavant être construites sur
le principe que Phomine part de PAbStrait pour ne parvenir
qu‘ensuite au Concret ‘. » '
Que voilù donc un benu massacre de théories et de théori-
ciens, fort heureusement tragique et comique il le fois, mais non
pas elÏectii l Car le reproche que fait sir William à sir James,

1. Drnnus sud dravnntic danses, p. 385-386.