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3M ' 11mm’: ACTUEL ou raoansus rorsnnons

primitivement avec le totémismo. C'est donc de Pobservatio
faite ci-dcssns qu'il convient, selon moi, de partir pour édifier l
une théorie viable des origines et de l'évolution‘du totémisme.
C'est pourquoi, après avoir rappelé que le totémisme est un
système spécial de classement des êtres et des choses ‘, j'ai
formulé en 1911 me théorie personnelle dans les termes sui-
vants: r: la solution du problème des origines du totémisme
ne se trouvera qu’en partant du totémisme territorial: lo sys-
tème de classement des individus sur la base totémique n’a
pas eu d’antre objet aux origines que de répartir entre les
groupements secondaires de la société générale des portions
de territoire et tout eo qui était produit sur ces portions de
territoire ou y vivait‘ n. v

l1 convient maintenant de développer le contenu de cette
formule, ce que je ne ferai iei que brièvement, quitte ù publier
plus tard une démonstration documentaire et détaillée. L'hy-
pothèse a pour point de départ les deux nécessités fondamen-
tales do tout groupement animal ou humain : il faut assurer la
cohésion interne du groupe en chaque lieu et il faut assurer la
continuité du groupe au travers des générations successives. A
tous les peuples s'impose également cette double nécessité, et
c'est elle qui est a la racine de toutes les institutions: droit,
mariage, cérémonies périodiques, rites de passage, réglementa-
tion de l'acquisition et de l'échange des aliments, des biens
mobiliers et immobiliers, Donc le totémisme doit avoir été dès
ses débuts, et a continué d'être toujours, un procédé destiné
à maintenir la cohésion actuelle et a assurer la continuité
future. _

Mais ce double but peut être atteint de bien des manières,
et le totémisme n'est que l'un des .moyens, et même pas le
plus primitif, qu’a mis en œuvre l'humanité considérée glo-
balement. Là où le totémisxue s'est constitué, il a nécessaire-
ment attiré a lui des procédés dont le but pratique était le

1. Dans saumure, z. xxir, mu, p, m et dans m1., Mœurs et Lag, t. v,
m2, p. ui-us.

2. Iluïlezu, p, as.